2° Partie : Connaître -Croire
Traité métaphysique :
Sciences, connaissances, savoirs
1 – Logiques et langages
-
Le concept de code : paramètres matériels et réalités organisées.
-
Codifications et analyse objective : le formel et le transcendantal
-
Codages et articulations : relations linéaires et dialectiques ; processus mécaniques et symbolisations.
-
Langages et conceptions rationnelles : l’ensemble disjonctif d’une langue combinatoire coordonnée avec des images schématisées.
2 – Univers, nature, monde
-
Catégories, axiomes, postulations : entendement et imagination.
-
Une détermination est conditionnelle : les limites de l’observable et le recours à une « nature » mythologique.
-
Le « pour soi » d’un monde humain comme référence substantielle à toute interprétation rationnelle : l’analyse factorielle et les lois expérimentales ; expliciter pour expliquer.
-
Un espace-temps, mais des étendues et durées empiriques ; mesurer et modéliser.
​​
3 – Réel et réalités
-
Idées directrices téléologiques et principes réfléchissants pour concevoir des hypothèses déterminantes : causalité et finalité autant mystifiantes que rationnelles.
-
L’idée de « réel » relative à des croyances : des connaissances théoriques véritables sont relatives aux sciences sur les réalités humaines.
-
Structures objectives et vécu des situations : des expérimentations sont à diversifier en fonction des objets ou des « corps » (corpus) auxquels les appliquer.
-
Synthèses physiques, organismes, organisations, systèmes métaphysiques : réduire et simplifier pour vérifier mais une réflexion méthodique exige d’intégrer du non-rationnel en contradiction avec les structures.
4 – Connaissances non rationnelles et savoirs
-
Normatif et utilitaire : deux perspectives confondues sous couvert « d‘intérêts » qui font obstacles à des réalités empiriques comme à leur représentation par synthèses théoriques.
-
Histoires et fabulations : récits symboliques et rationalisations aux pouvoirs ; occultations et dépossessions, crises et espérances frustrées.
-
Economie et incohérences : antagonismes entre conflits et solidarités : un imaginaire du crédit inadéquat aux statuts comme aux compétences utiles aux collectivités.
-
Technologies et impuissances technocratiques : fabriquer est planifié mais dépend de techniques « savantes » méconnues ; une industrialisation dérégulée compromet la gestion des ressources et réduit le qualitatif et le diversifié à des masses chiffrées.
5 – Objectiver, problématiser, comprendre
-
Les recherches scientifiques requièrent les controverses d’une réflexion épistémologique : la réduction à une matière traitée mathématiquement contredit l’observable à analyser.
-
Les phénomènes : disjonction entre décrire des contextes structurés et expliquer.
-
Des rationalités inventées par ruptures relatives : développer ces connaissances vraies nécessite de les situer en conservant les étapes déjà conçues.
-
L’horizon d’ordres coexistants aux sciences appelle à les comprendre par et avec elles : les analyses critiques s’exercent pour choix et sentiments.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 3 – "Menaces sur les Invisibles"
NB : A partir du Tome 3, le scénario n’est constitué que d’une trame encore trop décousue : sa structuration ne s’opérant qu’au cours de la rédaction détaillée et littéraire.
Chapitre 5 : Epistemoland, anamnèse sur la 5° dimension du sens pour 8 sciences
Complication et complexité : Sciences de la vie et des réalités humaines à redévelopper au lieu d’une réduction au seul mécanisme par formalisme mathématique
Nullement question d’exhaustivité sur les sciences, de détailler des démonstrations. Initier à l’essentiel d’une culture scientifique porte sur l’examen d’une pluralité de théories, en vue de caractériser ce qui garantit la scientificité : dégager des critères qui autorisent à affirmer le fonctionnement de structures, la rigueur de démonstrations, l’universalité d’une synthèse théorique, l’établissement de faits.
Cette revue s’opère sous forme de jeux et tests pédagogiques, visant à différencier les acquis des théorisations en recensant les reliquats problématiques, dont les paramètres et procédures méthodologiques en rupture avec le perceptif, ce qui échappe aux vérifications directes et/ou demeure en attente de données expérimentales confirmant les hypothèses. L’initiation vise à démarquer les références de clichés illusoires sur « la science », généralité singulière qui contredit l’invention de plusieurs sciences non réductibles les unes aux autres ; « mot » non conçu en ce qu’il est appliqué à des disciplines relevant de savoirs sans validité théorique (Chapitre suivant) ; et cliché amalgamant des connaissances avec des actions utilitaires, techniques, technologiques, industrielles.
​
-
Sont d’abord comparées deux sciences formelles : la logique et les mathématiques.
-
Sont ensuite confrontées deux sciences expérimentales : de la matière inerte (physique et astrophysique) et de la matière organique (biologie et zoologie). (ADN et évolution)
-
Sont enfin passées en revue 4 sciences des réalités humaines –sur sociétés, consciences, cultures et langages-, délimitant quels processus, quels comportements, quelles pratiques, quelles fonctions donnent lieu à des structures observables.
​​
Toutes ces initiations sont soumises à des Débutants, afin qu’ils deviennent des Cognitifs pour ceux qui réussiraient les épreuves, sous forme de jeux –en particulier, celui de « La Cinquième Dimension », celle du sens outre les trois spatiales articulées à celle du temps. Comme ce dernier ne se réduit pas à la temporalité, se développe en trois dimensions, il se révèle qu’on a affaire à sept dimensions, avec la dernière, la finalité, qui intervient chez le vivant…
Ainsi, joueurs et lecteurs plongent dans un scientifique aux allures de fantastique !...
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 3 – "Menaces sur les Invisibles"
NB : A partir du Tome 3, le scénario n’est constitué que d’une trame encore trop décousue : sa structuration ne s’opérant qu’au cours de la rédaction détaillée et littéraire.
Chapitre 6 : Arian, un labyrinthe pour 4 savoirs érudits sur des données sans faits
Faire coexister connaissances scientifiques et savoirs érudits : prolonger les sciences de la complexité par des descriptions savantes de contextes hétéroclites, juxtaposant des éléments sans ordre logique
Près de Cordigné, une ancienne champignonnière a été convertie en labyrinthe, aussi bien en surface où des haies introduisent aux contenus souterrains, que dans les anciennes galeries où quatre emplacements initient aux subtilités de savoirs complexes traitant de réalités dépourvues de logiques saisissables.
En haut comme en bas, un Essaim, constitué sur le modèle du Tirésias dans le Domaine des Langages, assure les animations. (Voir le Tome 0, des pages 469 à 477, sur l’incursion de Maria Froissart en ce lieu).
​
Non seulement on passe de l’histoire à la politique, de l’économie à l’écologie, mais les indications comme les échanges avec les animateurs font prendre conscience que dans ces quatre domaines, il s’agit de contextes, à savoir d’un tissage de données dispersées inépuisables, impossibles à synthétiser, mais que leur fouillis incertain s’aggrave d’interactions entre elles.
​
Pour que les Apprentis deviennent des Erudits, il suffit qu’ils s’arrêtent sur une période historique, y décèlent des éléments d’économie qui ne répondent pas aux dires des économistes –lesquels sont en désaccord, sans possibilité de trancher entre leurs thèses-. De même, les doctrines politiques en vigueur postulent des diagnostics qui ignorent les régimes précédents, pas plus qu’elles ne tiennent compte de paramètres écologiques menaçant de dégénérer en désastres planétaires. Pourtant, parmi ce fatras désordonné, des descriptions partielles sont véridiques, sans autoriser à les juger recevables dans leurs essais pour lier rigoureusement leurs données.
L’activité d’initiation s’achève en revenant à Epistemoland : estimer le portée humaine du contresens universitaire régnant qui en fait des « sciences humaines » !
Traité métaphysique :
Cultures, formations, instruction
1 – Recherches, enseignement et cultures scolaires
-
L’objectif de former à une maîtrise de connaissances exclut la logique d’un savoir diffusé selon une « didactique » des savoirs.
-
Incohérence des disciplines scolaires : des rituels normatifs de mise à l’épreuve y reproduisent ce qu’elles prétendent dépasser.
-
L’institution scolaire obéit à la finalité d’adapter à des hiérarchies culturelles, étrangère à ses objectifs affichés : d’où une « méthodologie » de la simulation
-
La pluralité des travaux scolaires traduit les tensions entre la soumission à des pouvoirs, l’injection de savoir-faire incertains, et des moments de transformation d’acquis.
2 – Relations entre interlocuteurs et irrationnel d’un passage au rationnel
-
Les dédales d’une époké difficile : par persistance d’affirmations crédules.
-
Dynamique d’une époké possible : par mise en place de crédibilités contradictoires.
-
Mystères d’une époké problématique : faire surgir une reconnaissance inaugurale.
-
Un enseignement se construit sur le mode d’une connaissance : se renvoyer mutuellement des réponses à requestionner.
3 – Abus de pouvoirs et lacunes dans les formations
-
Un « Conflit des Facultés » dans et entre programmes scolaires : les privilèges professionnels y détournent de la tâche d’instruire.
-
La question d’une spécialisation : les découpages artificiels en savoirs scolaires dissuadent de pratiquer l’essentielle combinaison entre logiques.
-
Amener à pratiquer des analyses exige d’expliciter des critères sur le non rationnel ce qui réclame de former à l’épistémologie.
-
L’appartenance à des « corporations » introduit un religieux rampant et un clergé gardien de dogmes, ce qui éloigne d’une « foi » dans la mission de critique autonome.
4 – Tromperies professionnelles ou découvertes d’un métier diversifié
-
Les aléas de réussite aux diplômes ne suffisent pas à garantir des compétences : la formation initiale requiert le suivi d’un suivi « autodidacte ».
-
L’acte initiateur personnel de se corriger : sans modèles pratiques d’adaptation aux nouveautés, connaître comme enseigner engage l’être.
-
Mettre en œuvre des acquis opératoires, même élémentaires, engage de discerner les pressions de facteurs culturels, contre l’illusion linéaire de « niveaux » scolaires.
-
L’isolement dans une hiérarchie administrative –désormais renforcée par la communication médiatique- confronte les désirs carriéristes à l’aridité de la mission d(attention à tous élèves.
​
5 – Difficultés à enseigner et perspectives sur une socialisation humanisée
-
L’uniformité apparente des programmes masque l’hétérogénéité de leurs traitements : jugements évaluatifs non harmonisés entre « laborieux » maladroit et brillant superficiel.
-
Enseigner déborde des classes : impuissance à intervenir sur les milieux familiaux comme sur les inégalités locales.
-
Disciplines scolaires pipées insidieusement par l’économisme dans leur hiérarchisation, au détriment d’une utilité sociale et du long terme culturel.
-
L’horizon d’une poursuite d’études mobilise enseignants comme élèves : les orientations, aiguillées dès l’école primaire, ne trouvent pas d’occasions de choix pour les redresser.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 4 – "Des trésors pour Edénia"
Chapitre 7 : Les primautés techniques occultées par les diableries technologiques
Respecter l’efficacité propre à chacune des deux démarches utilitaires : l’ingéniosité technique de gestes et de gestion harmonieuse de difficultés indispensable aux technologies de machines automatisées
Le romanesque décolle avec Martin Deslandes, qui échoue, déprimé, dans le cirque manouche du poète inspiré Gabor. Epopée en Afrique pour relancer les ROMS par l’artisanat créatif, lien à Chemins où Robin Forestier gère le Diffusioscope opposant techniques à technologies: Martin-Nocher devient Paladin.
​
A compter de ce Chapitre, vont avoir cours les noms poétiques de fiction que Gabor Lugara emploie sur les pays et des choses dont :
-
Freelands pour USA,
-
Celtasaxie pour Royaume-Uni,
-
Altérion pour Europe,
-
Alters pour euros.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 4 – "Des trésors pour Edénia"
Chapitre 8 : Les trois Critiques de Kant actualisées
Exercer pleinement les trois types de jugement constitutives de l’humain, en organisant leur égale acquisition par tous : justesse conceptuelle, justice pratique, jugeote existentielle et du sentiment du goût
Pluralité de connaissances, invention de droits instaurant une éthique, et sublime du sentiment
​
-
Gary, Howie et Milton, ont anticipé, dans l’anonymat, la Crise des Subprimes en 2008.
-
Chemins, au Kiosque du Domaine (ils ont publié « Braqueurs de l’immobilier ») les qualifient d’ORS, pour « Observateurs Rationnels des Spéculations ».
-
En 2021, ils font paraître la suite, « Muror remet ça ! », qui annonce une prochaine bulle financière.
-
Edénia, Topyk, les ORS, se concertent autour de Kant appliqué au 21° siècle.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 5 – "Sauvetages inespérés"
Chapitre 9 : Structuré mais insaisissable, un inconscient de constitution nous bloque
La volonté de réalisme implique de diagnostiquer les interactions entre variables à conjuguer par des vérités rationnelles et érudites, condition pour sélectionner les moyens et outils adaptés à un résultat visé
Les Compagnons-Fabricants (du Diffusioscope –Chapitre 7) examinent l’action chamanique en étudiant avec Pilou Brisson sa « Cave de l’Emerveillement » (Chapitre 10). En résulte la décision de la loger avec Arian.
​
Avec Ronald Gournon, une polémique les oppose à Lucile et Hélène, transhumanistes.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 5 – "Sauvetages inespérés"
Chapitre 10 : Un pragmatisme articule les actions à une maîtrise théorique
Distinct des juxtapositions aléatoires nous contraignant à décrire, un informel organise l’imperceptible comme les ramifications unissant l’observable à l’inconnaissable, que nul effort de calcul ne vaincra
Brisson et Gournon, à partir de la « Cave de l’Emerveillement », établissent que jamais les prouesses technologiques que prétendent réussir les tenants du transhumanisme dans leur laboratoire secret de Sapiensa, dans le désert Kazakh, ne seront atteintes.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 6 – "La traversée des Tunnels"
Chapitre 11 : Informel, pulsions refoulées et idéologies maintiennent nos aliénations
Les 3 dimensions d’un inconscient font obstacle à des développements autonomes, mais en même temps, par notre volonté et notre jugeote mobilisées à les désamorcer, ouvrent la voie aux libérations
On visite le reste du Territoire des Ombres, près de la Cité de Multerre.
​
Sur refoulements et manipulations idéologiques, une équipe d’Interpréteurs qui a accédé à la qualité d’Educateurs, met au point des activités à destination de gamins perdus de Multerre, égarés dans leurs projections et fixations.
Dans « Les Lumières d’Altérion » : Tome 6 – "La traversée des Tunnels"
Chapitre 12 : Dégager les traditions dynamiques couvant sous des coutumes violentes
Les permanences insoupçonnées de traditions sont à reconnaître afin de corriger par elles les coutumes stérilisantes qui imprègnent notre modernisme
Les Exploreurs sont mobilisés :
-
Perceval et Galahaad dans les Andes,
-
Alone chez les Inuits,
-
Clarisse Ducheyne en Afrique, qui s’adjoint Horace, lequel signale Saïd qui prépare une étude sur « Génies des Sables et des Glaces ».
Tous traquent les Janus qui insèrent leurs crapuleries dans le flou des coutumes.